Le tribunal de première instance reproche à Kando Soumahoro, d’avoir « maintenu en vie une association », suspendue par une décision de justice prononcée en juin 2021. En effet, le 9 août dernier, ce responsable du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) avait participé à une réunion de plusieurs organisations, réclamant notamment, un dialogue politique et une révision de la Commission électorale indépendante.
Tout au long du procès, les avocats de Kando Soumahoro ont notamment insisté sur un point : un pourvoi en cassation a été déposé et tant que la Cour de cassation ne s’est pas prononcée, la dissolution de GPS n’est pas effective. Pour eux, leur client pouvait donc participer à cette réunion. « Ce n’est pas un procès politique », souligne le président du tribunal.
« Nous jugeons conformément à la législation en vigueur », poursuit le magistrat, qui a suivi les réquisitions du parquet. La défense a 20 jours faire appel de cette décision.
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