Devant les délégués, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a exprimé la préoccupation de l’institution face à la propagation de l’épidémie de mpox : « La flambée de mpox la plus récente nous a emmené à déclarer cette maladie urgence de santé publique de portée internationale il y a deux semaines. »
Pour afficher ce contenu X (Twitter), il est nécessaire d’autoriser les cookies de mesure d’audience et de publicité. Accepter Gérer mes choix Le directeur a souligné son inquiétude concernant les derniers variants signalés. « Nous sommes particulièrement préoccupés par l’expansion de cette nouvelle souche du virus appelée Clade 1b, notamment dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Au cours du mois dernier, plus de 220 cas concernés par le clade 1b ont été confirmés dans quatre pays voisins qui n’avaient pas déclaré des cas de mpox auparavant : le Burundi, du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda », a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Prévenir grâce aux vaccins D’autres États africains sont également touchés par la variole du singe. Le Congo-Brazzaville, par exemple, a confirmé 21 cas le week-end dernier. À lire aussiSoudan: l’OMS dénonce les difficultés d’accès pour venir en aide aux malades du choléra Face à la montée en puissance de certaines maladies, le président congolais Denis Sassou-Nguesso met en avant le rôle crucial de la prévention : « Les vecteurs de la maladie ne connaissent pas de frontières. Ils circulent facilement et la prévention apparait comme le recours le plus pertinent pour se prémunir de la maladie à travers les vaccins. »
Au cours de cette session, le comité africain de l’OMS choisira son nouveau directeur en remplacement de la Botswanaise Mathsidiso Moeti, qui a passé dix ans à la tête de l’institution.
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