L’arrivée, mardi 28 novembre, du candidat Moise Katumbi à Kindu (Maniema) dans le cadre de sa campagne électorale de la présidentielle de 2023.
Photo/Gustave Bakulka.
Des éléments de la police nationale congolaise ont tiré, ce mardi 28 novembre, des coups de feu pour disperser des jeunes qui jetaient des projectiles sur le cortège du candidat Moïse Katumbi, à Kindu (Maniema). Une personne a été tuée et d’autres blessées dans la débandade provoquée après ces tirs, a confirmé le maire de Kindu.
Le cortège du président du parti politique Ensemble pour la République a tout de même poursuivi sa marche vers le lieu du meeting, selon des sources locales, malgré ce désordre.
Le candidat numéro 3 à la présidentielle a réussi à tenir son meeting devant une foule immense venue l’écouter. Moïse Katumbi Chapwe a notamment informé le public du désistement de Salomon Idi Kalonda (détenu à la prison de Ndolo à Kinshasa) à la députation nationale en faveur de Matata Ponyo et du désistement de ce dernier à la députation provinciale au profit de Salomon Idi.
Accusations contre accusations
Bien avant l’arrivée de Moïse Katumbi, son parti a accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir déchiré les effigies de leur leader.
Ensemble pour la République a aussi accusé le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa, d’avoir envoyé les forces de l’ordre pour arrêter leurs équipes de campagne.
Ce dernier rejeté ces accusations, indiquant, à son tour, que des patrouilleurs avaient surpris les partisans de Moïse Katumbi en train de déchirer les effigies du chef de l’État sortant, candidat à sa propre succession.
C’est le premier incident grave rapporté depuis le début, le 19 novembre, de la campagne pour les élections générales du 20 décembre 2023, voulues paisibles, inclusives et transparentes.
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