Le bilan des soldats tués reste imprécis dans cette attaque perpétrée au nord du Bénin, dans le parc national W, dans la nuit du 24 au 25 juillet. Un bilan qui fait, pour le moment, l’objet de chiffres contradictoires. Certaines sources, avant la publication d’un communiqué par African Parks, parlaient de trois militaires décédés et formellement identifiés. Mais le bilan donné par l’ONG sud-africaine est plus lourd.
Selon elle, cinq de ses Rangers et sept soldats béninois ont été tués par des terroristes. African Parks précise qu’elle procèdera à l’identification des corps de ses Rangers tués. L’ONG promet également son soutien aux familles en « cette période tragique ».
La cible des terroristes était un site de communication Selon nos informations, des soldats auraient survécu à l’attaque alors que d’autres sont portés disparus. D’après nos investigations, les terroristes sont arrivés à moto, puis ont visé un pylône de communication surveillé par des militaires et Rangers. C’était apparemment leur cible.
On apprend que le chef d’État-major de l’armée béninoise a ordonné une contre-attaque immédiate. Ses hommes ont procédé au ratissage, à la traque et à la destruction du bivouac présumé des terroristes, le campement soupçonné d’avoir été le lieu d’où l’attaque a été lancée. Les recherches se poursuivent.
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