Les chrétiens vivant dans la ville de Beni (Nord-Kivu) ont célébré la fête des Pâques ce dimanche 31 mars dans une psychose due aux nombreuses alertes d’attentat à la bombe. Même si l’armée a alerté sur de probables attaques à la bombe dans la ville le jour de Pâques, les fidèles se sont rendus à leurs lieux de culte.
A la paroisse CECA 20 francophone du quartier Matonge, par exemple, plusieurs fidèles sont allés prier et participer au culte de Pâques marquant la résurrection du Messi. Cette paroisse est l’une des plus grandes églises protestantes de la ville de Beni (Nord-Kivu). A l’entrée ce dimanche, quelques dispositifs de sécurité y ont été mise en place.
Ce matin, à la porte principale, des jeunes de la brigade de sécurité de l’église ont accueillis les fidèles avec un détecteur de métaux en main. Ce contrôle visait à prévenir d’éventuels attentats à la bombe improvisée comme ce fut le cas il y a quelques années. Plusieurs chrétiens avaient été tués et d’autres blessés dans une église lors de la célébration de la fête de Noël.
En ce jour de Pâques, la brigade de sécurité a aussi procédé à des fouilles et des palpations systématiques des sacs à mains et de tout autre bagage de chaque fidèle. Ces mesures imposables à tous étaient la condition avant d’entrer dans le temple. Jonathan Kakule, est l’un des fidèles, lui aussi a été fouillé. Il a apprécié toutes ces mesures et se dit rassuré par ce dispositif sécuritaire :
« Malgré toutes ces alertes d’attentat à la bombe, on a passé notre culte sans aucun problème. Comme morale, je demande à la population de toujours prier Dieu car c’est lui qui nous protège ». Il y a quelques jours, des quartiers périphériques de la ville de Beni ont subi des attaques des ADF. Ces attaques ont fait de plusieurs victimes.
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