Le candidat n°3 est cerné dans sa ferme de Kashobwe par les militaires de la Demiap. Décidément, le processus démocratique et le pouvoir congolais de Félix Tshisekedi semblent incompatibles. Après la tenue d’un scrutin pipé qui doit simplement donner une apparence démocratique au second mandat de Félix Tshisekedi, après les révélations d’une véritable structure électorale parallèle devant permettre à la famille politique présidentielle de court-circuiter le vote populaire, après une élection qui s’est déroulée en dehors de toutes les normes prescrites, après la mise en scène par le patron de la Ceni de l’invalidation de 82 candidats pour tenter de démontrer sa détermination à lutter contre les fraudeurs, voici venu le temps de la chasse aux opposants. En effet, ce lundi 8 janvier, Moïse Katumbi, dont les avions ont déjà été cloués au sol par décision militaire, a vu sa résidence dans son village natal de Kashobwe (Haut-Katanga) cernée par les troupes du patron des services de renseignement, le général Christian Ndaywell. Un chef des renseignements de nationalité belge qui fait déjà chez nous l’objet d’une plainte pour crime de guerre dans le dossier de l’assassinat, le 13 juillet dernier, de Chérubin Okende, le porte-parole du parti de… Moïse Katumbi. C’est toujours le même « compatriote » que l’on retrouve derrière l’arrestation du bras droit de… Moïse Katumbi, le 30 mai dernier. Malgré la faiblesse des charges présentées contre lui et un état de santé qui se dégrade, Salomon Kalonda est toujours derrière les barreaux. Que pensez-vous de cet article?
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