Rédaction de kazibaonline.com
L’Action pour la Promotion de l’Environnement Social APES vient de réussir une sensibilisation dans les écoles de Luhwindja et Burhinyi sur la lutte contre les violences en milieu scolaire dans le cadre de la campagne de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre célébrée du 25 novembre au 10 décembre 2021.
Cette activité d’aujourd’hui a concentrée son déroulement dans une sensibilisation des écoles sur la lutte contre les violences en milieu scolaire. A l’EP Ifendula, M. Karume Kalinga, Directeur d’école a remercié l’équipe de l’APES venue pour une leçon d’éducation civique dans la lutte contre les violences. Cette activité est exécutée par APES dans le cadre du programme Elimu ni Jibu ya USAID et financé par Fhi360 dans la chefferie de Luhwindja et de Burhinyi.
Plus de 20 écoles sont ciblées, les CRS et les centres de tutorat. Le projet vise l’amélioration de l’accès et la qualité de l’éducation dans les écoles de la province du sud Kivu et particulièrement de la zone de santé de Mwana en territoire de Mwenga.
APES reconnaît l’éducation en tant que droit de l’homme fondamental pour toutes les personnes et elle considère que tous les garçons et les filles de Luhwindja et Burhinyi méritent l’accès à une éducation de qualité dans des lieux adéquats à l’apprentissage, indépendamment du sexe, de la nationalité, de l’ethnie, de la religion, de la capacité ou des conditions de santé, ou de l’état économique et juridique. Donner aux enfants vivant dans des contextes de crise la même possibilité d’accéder à l’éducation et obtenir les mêmes résultats que les enfants qui ne vivent pas dans les mêmes situations reste la bataille d’APES dans le cadre du projet Elimu ni Jibu ya USAID.
Dans une interview accordée à la rédaction de kazibaonline.com, le Prof Deo Mastaki, Directeur de l’APES nous a fait vivre le déroulement du projet et la cible:
L’APES adopte des méthodes spécifiques pour faire face aux défis et aux limitations existantes qui sont réservées aux enfants qui vivent dans des situations de crise ou dans des zones de conflit : Sensibiliser au droit à l’éducation pour tous les enfants, y compris les groupes les plus vulnérables et les plus marginalisés ( les survivants des violences sexuelles et basées sur le genre, les enfants affectés par l’exploitation des mines, les orphelins…) qui pourraient être exposés à un risque accru d’exclusion dans les situations de crise et de conflit. Il s’agit dans le cas des groupements de Burhinyi et Luhwindja des enfants des populations autochtones, les enfants recrutés dans les mines, les albinos, les enfants de la rue, les filles prématurément devenues mères et vivant seules;
déclaration signée : Prof. Dr Déogratias M. Mastaki;
Directeur d’APES
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