Mesures d’austérité annoncées par le Président Tshisekedi pour soutenir l’effort de guerre
Lors de la 30ᵉ session du Conseil des ministres, tenue ce vendredi 31 janvier, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a dévoilé une série de mesures dans le cadre de l’effort de guerre. Parmi celles-ci, il a ordonné la suspension des missions et évacuations sanitaires à l’étranger jugées non essentielles, une décision destinée à réaffecter les ressources vers des priorités nationales plus pressantes.
Le Chef de l’État a également annoncé la suspension, pour une durée de 12 mois, des augmentations salariales, des corrections de grade et des mécanisations des agents publics de l’État. Cette mesure, justifiée par les circonstances exceptionnelles liées au conflit en cours, ne s’appliquera pas aux militaires et aux forces de police.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi a exigé du gouvernement et de son cabinet qu’ils présentent, dans un délai de 72 heures, des propositions concrètes pour réduire le train de vie des institutions. Ces propositions incluront des coupes budgétaires progressives dans les dépenses de fonctionnement et les interventions économiques des institutions centrales, telles que la présidence, le Parlement, le gouvernement, le pouvoir judiciaire et les organes de soutien à la démocratie.
Les rémunérations des mandataires publics, des membres des cabinets politiques du pouvoir judiciaire et des responsables des institutions démocratiques seront également revues à la baisse dans le cadre de ces ajustements.
Dans son adresse à la Nation du mercredi 29 janvier, le Président avait déjà appelé le gouvernement à réduire de manière significative le train de vie des institutions, dans le but de soutenir l’effort de guerre. Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans cette logique d’austérité et de réaffectation des ressources.
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