Trump annonce une ère d’or pour l’Amérique : deux genres, Mars et fin des guerres

Lors de son discours inaugural, Donald Trump détaille sa vision d’une Amérique puissante, énergétiquement indépendante et prête à conquérir les étoiles


Donald Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis, devenant ainsi le deuxième président de l’histoire à effectuer un mandat non consécutif. Lors de son discours inaugural, Trump a présenté une feuille de route ambitieuse pour inaugurer ce qu’il appelle « l’âge d’or de l’Amérique », abordant des questions majeures telles que l’immigration, l’indépendance énergétique, la paix mondiale et l’expansion spatiale.

Voici les principaux points à retenir de son discours.


Un « âge d’or » pour l’Amérique

« L’âge d’or de l’Amérique commence maintenant », a déclaré Trump avec assurance. Il a affirmé que les États-Unis allaient devenir « plus grands, plus forts et plus exceptionnels que jamais », mettant un terme à ce qu’il considère comme un déclin national sous la direction précédente.

Décrivant les quatre dernières années comme une série de « trahisons par une élite radicale et corrompue », Trump a proclamé le jour de son investiture comme « le jour de la libération ». Il a promis une série d’actions exécutives visant à restaurer l’Amérique, qualifiant ces mesures de « révolution du bon sens ».


L’immigration sous contrôle

Trump a annoncé des mesures immédiates pour stopper « toutes les entrées illégales » via la frontière sud des États-Unis. Parmi ses priorités figurent la reprise de la politique exigeant que les demandeurs d’asile restent au Mexique, l’arrêt des libérations d’immigrants illégaux dans le pays et l’expulsion de « millions de criminels étrangers » vers leurs pays d’origine.

Il a également désigné les cartels de drogue mexicains comme organisations terroristes étrangères, affirmant que leur influence sur les villes américaines serait combattue avec vigueur.


Retour à l’indépendance énergétique

Trump a qualifié les ressources naturelles des États-Unis de « trésor national », promettant de les exploiter pour assurer l’indépendance énergétique du pays et renforcer sa puissance économique. Il a annoncé une « urgence nationale énergétique », qui permettra de relancer les forages pétroliers et gaziers, tout en abolissant les politiques écologiques démocrates, notamment le Green New Deal.

« Nous redeviendrons une nation riche grâce à cet or liquide sous nos pieds », a-t-il affirmé, insistant sur l’exportation d’énergie américaine pour dominer les marchés mondiaux.


Commerce et protectionnisme

Pour relancer l’industrie américaine, Trump prévoit de réformer la politique commerciale en instaurant une agence de revenus extérieurs chargée de collecter les taxes sur les importations.

« Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous allons taxer les autres pour enrichir nos citoyens », a-t-il déclaré, annonçant ainsi un retour au protectionnisme économique.


« Deux genres seulement »

Trump a tranché dans le vif des débats sociétaux en affirmant que « la politique officielle des États-Unis reconnaîtra désormais deux genres : masculin et féminin ». Il a dénoncé les « expériences sociales radicales » menées par ses prédécesseurs et promis de rétablir une société basée sur le mérite et la méritocratie.

Cette déclaration marque une volonté de tourner le dos aux politiques d’inclusion de genre et de diversité, particulièrement dans les forces armées et les espaces publics.


La paix par la force

Trump a promis de reconstruire « la plus puissante armée que le monde ait jamais vue », non pour mener des guerres, mais pour les éviter.

« Nous mesurerons notre succès non seulement par les batailles que nous remportons, mais aussi par les guerres que nous évitons », a-t-il souligné, indiquant que son administration se concentrera sur des solutions diplomatiques et des efforts de désescalade.


Panama, le Golfe d’Amérique et l’héritage national

Trump a annoncé son intention de récupérer le contrôle du canal de Panama, qu’il accuse de collusion avec la Chine, et de renommer le Golfe du Mexique en « Golfe d’Amérique ». En outre, il souhaite rétablir le nom de Mount McKinley pour le plus haut sommet d’Amérique du Nord, remplaçant l’appellation indigène Denali, introduite sous l’administration Obama.


Mars, la prochaine frontière

Dans une déclaration ambitieuse, Trump a évoqué la conquête spatiale comme une priorité nationale. « Nous planterons le drapeau américain sur Mars », a-t-il annoncé, liant cette initiative à un « destin manifeste » moderne.

En partenariat avec Elon Musk, Trump prévoit de poser les bases d’une colonie auto-suffisante sur la planète rouge, afin de préserver la civilisation humaine en cas de catastrophe mondiale.


Géopolitique et tensions mondiales

Alors que Trump cherche à recentrer les États-Unis sur leurs intérêts, ses annonces risquent de provoquer des tensions géopolitiques. La réclamation du canal de Panama pourrait aggraver les relations avec la Chine et l’Amérique latine, tandis que l’abandon de certaines politiques écologiques mondiales pourrait irriter les alliés européens.

Son approche sur Mars et la conquête spatiale pourrait également ouvrir une nouvelle ère de rivalités dans l’espace, notamment avec la Chine et la Russie, qui intensifient leurs propres programmes spatiaux.


Le discours inaugural de Trump reflète une vision audacieuse et controversée, cherchant à réinventer l’Amérique tout en bousculant l’ordre mondial. Entre ambitions nationales, diplomatie agressive et exploration spatiale, son mandat promet d’être aussi imprévisible que son premier passage à la Maison-Blanche. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions concrètes, ou si elles susciteront de nouvelles divisions aux États-Unis et au-delà.

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