Dans une circulaire du 11 octobre 2024, portant la signature du secrétaire général de l’UDPS, le parti présidentiel, adressée aux différentes instances du parti, l’Udps plaide pour une révision de la constitution du 18 février 2006.
Dans cette circulaire, Augustin Kabuya souligne que la constitution qui régit la RDC jusqu’à ce jour a démontré ses limites dans l’exercice du pouvoir public et qu’elle est appelée à évoluer pour une adaptation correcte à la gestion politique et au progrès de la société congolaise.
Au sein de l’opposition congolaise, cette tentative de révision de la constitution suscite une vive polémique. Par ailleurs, pour certains ténors de l’Union sacrée, la plateforme majoritaire au pouvoir, une révision de la constitution de la RDC est inopportune à l’heure actuelle et que seule la volonté politique peut aider le pays à résoudre les problèmes sociaux et à assurer le développement du pays.
Les auditeurs ont débattu avec le Professeur Willy Mishiki, député national et cofondateur de l’Union sacrée, sous la modération de Marcel Ngombo Mbala. Thématique PA de ce mardi 15 octobre 2024En RDC, les actes de torture sont souvent signalés dans les prisons et autres lieux carcéraux.
Pour intimider la population ou soutirer des aveux à des personnes arrêtées, les forces de l’ordre ou de sécurité recourt à la torture. Face à cette situation, des ONgs de défense des droits humains plaident pour la création d’un Mécanisme National de Prévention contre la torture Ce plaidoyer permettra ainsi de prendre des mesures pour des visites inopinées dans des lieux de détention afin d’éviter ou contrer des actes de torture.
Faudra-t-il le rappeler, ce mécanisme fait partie des engagements internationaux de la RDC dans le domaine des droits de l’homme.Cependant, il se pose sur le terrain un sérieux problème d’arrestations et de détention même arbitraires notamment dans les différents lieux de détention à travers le pays.
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