Arrivé en troisième position, lors du scrutin en 2018, le député Cabral Libii est aussi président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Il vient de terminer une longue tournée dans tout le pays pour entendre les électeurs et leur proposer – c’est le but de son manifeste – des solutions. Joint par RFI, l’opposant Cabral Libii nous donne des précisions.
« La publication de ce manifeste de la rupture et du progrès, dit-il, marque mon intention de briguer la magistrature suprême au Cameroun. Je propose donc au peuple camerounais un contrat social nouveau : le Cameroun qui protège et qui libère les énergies. »
« Réponses » « Après avoir parcouru le pays de part en part, nous formulons là – nous en sommes convaincus – des réponses aux attentes des Camerounais pour que le Cameroun se redresse, après quarante ans d’assombrissement et de déliquescence », déclare-t-il encore.
« Le programme va se jouer d’abord sur la démocratie, lance Cabral Libii. Le pays étouffe, c’est une chose que j’ai entendue. Et l’autre chose, c’est que les Camerounais souffrent énormément. Les Camerounais attendent un État qui puisse construire un hôpital. Les Camerounais attendent un État qui puisse former leurs enfants pour qu’ils soient aptes à œuvrer plus tard pour le redressement de leur pays et occuper la place que le Cameroun mérite dans le monde. Les Camerounais attendent un État qui les protège et qui leur donne la possibilité de faire éclore leurs talents. »
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