Un pas majeur vers la souveraineté numérique et l’amélioration des infrastructures technologiques
Un nouveau bâtiment dans le quartier industriel de Kinshasa abrite le tout premier centre de données de la ville. Tandis que les ouvriers appliquent les dernières touches à l’extérieur, l’intérieur est déjà prêt à stocker de vastes quantités de données provenant du secteur public et des entreprises privées.
Le centre de contrôle, décrit comme le “cockpit” du centre de données, surveille en continu les serveurs et les machines, en veillant notamment à ce que la température des salles critiques ne dépasse pas 24°C.
L’exploitation d’un centre de données en République démocratique du Congo présente des défis considérables, notamment en raison des coupures d’électricité fréquentes. Pour assurer un fonctionnement ininterrompu, des mesures supplémentaires ont été prises, comme l’installation de lignes électriques dédiées provenant de deux sources distinctes : le barrage d’Inga et le barrage de Zongo.
Bien que l’espace de stockage actuel soit suffisant, ce centre ne pourra pas satisfaire la demande future du pays, qui stocke encore une grande partie de ses données à l’étranger.
L’administration congolaise, qui fonctionne souvent avec des documents papier, vise à se numériser et nécessitera donc davantage d’espace pour stocker les données des citoyens. Assurer la souveraineté des données est essentiel pour que celles-ci soient gérées localement par des Congolais, utilisant une infrastructure sous juridiction nationale.
Les avantages de cette souveraineté des données incluent une meilleure protection des informations, une amélioration de la qualité de la connexion internet et une possible réduction des coûts des abonnements mobiles pour la population.
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