Dans un communiqué publié mardi 27 août, l’ONG Cercle international pour la défense des droits de l’homme, la paix et l’environnement (CIDDHOPE), demande des sanctions contre les rebelles du M23 pour violation de l’accord de cessez-le-feu signé par la RDC et le Rwanda il y a quelques jours.
Cette organisation de défense des droits de l’homme basée à Butembo au Nord-Kivu accuse le M23 d’avoir récemment mené des attaques contre les positions des FARDC dans plusieurs villages du territoire de Lubero, provoquant le déplacement d’au moins douze mille habitants.
« Nous appelons le Gouvernement des États-Unis d’Amérique à sanctionner les rebelles du M23/RDF pour violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu signé entre le Gouvernement de la RDC et le Rwanda. En effet, en date du 25 août 2024, les rebelles du M23/RDF ont dirigé des attaques contre les positions des FARDC dans les villages de Kathwa, Kikuvo, et Kitwalira », a dénoncé Dellyco Mbambu Nyamwami, secrétaire exécutif du CIDDHOPE.
Subséquemment à ces attaques, selon lui, au moins douze mille habitants se sont déplacés. Le CIDDHOPE recommande au Gouvernement des États-Unis d’Amérique de sanctionner les rebelles du M23/RDF, qui continuent à endeuiller la population de la province du Nord-Kivu, en violation flagrante dudit accord.
« Nous demandons également aux rebelles du M23/RDF de s’abstenir de toute provocation susceptible de porter atteinte au droit à la vie, en violation des instruments juridiques de protection des droits de l’homme tant nationaux qu’internationaux auxquels la RDC est partie prenante », a poursuivi la même source.
Le cessez-le-feu, en vigueur depuis le 4 août, résulte d’un accord entre le Rwanda et la RDC, signé le 30 juillet à Luanda, supervisé par le Mécanisme de vérification ad-hoc. Il fait cependant l’objet de violations répétées de la part des rebelles du M23 dans le NordKivu, accusent les autorités congolaises.
Soyez le premier à commenter