Près de 3 tonnes de semences améliorées de maïs, et 50 hectares des boutures de manioc n’ont pas été encore remises aux paysans. Elles trainent encore à Nkuadi, dans le territoire de Tshilenge, regrette le chef de bureau de l’Institut international pour l’agriculture tropicale (ITIA), Paul Dontsop.D’après ce responsable, ces semences améliorées ont été produites au cours de la saison culturale B, par son institution, en collaboration avec l’INERA Ngandajika.
Et, elles devraient être distribuées aux paysans, à la saison culture A, par le gouvernement provincial.Dr Paul Dontsop craint que ces semences ne puissent être attaquées par les insectes avant leur utilisation:
« Nous avons produit, en collaboration avec l’INERA, environ pour l’année passée, on avait 3,5 tonnes qu’on a remis au gouvernement pour la distribution aux ménages. Nous avions fait environ 50 hectares de boutures de manioc, et ces 50 hectares devraient aider à planter 500 hectares en milieu paysan que nous avons rétrocédés au gouvernement. Malheureusement jusqu’au jourd’hui, le gouvernement provincial n’a pas encore pris ces variétés, comme je le disais, les quantités de maïs sont toujours en Nkuadi ».
Selon lui, le gouvernement peut toujours avoir accès à ces semences améliorées. Mais iI faut au préalable faire l’inventaire pour voir si elles n’ont pas été volées. Il espère tout de même le gouvernement provincial peut avoir 40 hectares de boutures saines à distribuer aux paysans.
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