À l’origine, les malades étaient contaminés par des animaux infectés, mais la nouvelle souche de la variole du singe se transmet d’homme à homme. En RDC, la province de l’Équateur (Ouest), est la plus touchée, précise le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya. « Il y a une réelle inquiétude, explique le Dr Cris Kasita, chargé des opérations de riposte contre le Mpox [pour Monkey Pox, soit variole du singe) en RDC.
Nous sommes à plus de 800 notifications par semaine épidémiologique de cas de Mpox. Le gouvernement a pris comme décision de mettre les moyens pour qu’ensemble, nous sachions comment stopper cette épidémie qui prend des allures exponentielles. » Prendre toutes les mesures pour arrêter la chaîne de transmission dans le pays Pour le Dr Kasita, il faudrait que la population accepte et comprenne que la maladie existe et qu’elle est réellement là :
« Je demande à la population de prendre toutes les mesures et les précautions pour stopper la maladie, sinon en tout cas, arrêter la chaîne de transmission à travers le pays. » Si déjà deux pays sont touchés, il faut craindre que l’épidémie s’étende au Soudan, au Soudan du Nord, au Soudan du Sud, en Centrafrique, au Congo-Brazzaville, en Angola, en Zambie et dans d’autres pays.
« Sur 26 provinces, 25 sont déjà touchées en RDC », rappelle le Dr Kasita. Et l’Afrique du Sud a fait état récemment de 20 cas, dont trois mortels. Le 11 juillet dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente la variole du singe. L’agence onusienne a exprimé son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en RDC.
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