JO 2024
François Mazet « Il y a le vent, il y a des facteurs que tu ne peux pas contrôler, lance Israël Madaye. Ces facteurs-là, on a travaillé dessus et on sait comment il faut travailler, s’il y a des rafales ». Malgré le crachin et les rafales de vent, le Tchadien est d’attaque pour un de ses derniers entrainements à Paris, prêt à dompter les éléments :
« C’est une routine, c’est une chaîne. C’est comme si tu voulais apprendre deux-trois mots que toi, tu ne connais pas dans une langue. Tu ne fais que les répéter, répéter, répéter, répéter pour que tu puisses maîtriser. La meilleure façon d’apprendre, c’est la répétition. »
« Quand vous voyez l’arène, le terrain de tir, c’est vraiment excitant ! » Mis à l’écart pour Tokyo, Israël Madaye a surmonté sa déception, travaillé dur pendant quatre ans, pour réaliser, à 36 ans, son rêve olympique. « C’est vraiment exceptionnel : quand vous voyez l’arène, le terrain de tir, c’est vraiment excitant ! C’est un soulagement, on peut dire. C’est un rêve qui s’accomplit aussi parce que pour Tokyo, c’était difficile à avaler . Il faut quand même être clair et net : ça m’a fait mal. »
L’objectif d’Israël Madaye, ce jeudi, sera de terminer le plus haut possible afin d’éviter les cadors de la discipline en phase éliminatoire, le 30 juillet, sans pour autant se prendre la tête :
« Je vais vous dire une chose : ça n’a pas d’importance pour moi, parce que, pour en arriver ici, vous avez un minimum qualification standards (MQS), qui est demandé. Si tu fais le MQS, tu es capable de battre n’importe qui. Il ne faut pas se prendre la tête pour cela. » MQS comme minimum qualificatif qui fait du Tchadien le meilleur archer d’Afrique centrale.
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