Le Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la réduction du SIDA (PEPFAR) a annoncé, lundi 8 avril, qu’il y a de moins en moins de nouvelles infections au VIH en République démocratique du Congo (RDC). C’était lors de la présentation à la presse, à Kinshasa, des résultats des activités des organisations et agences américaines qui appuient le secteur de la santé et de leurs impacts en RDC.
D’après le médecin directeur du PEPFAR, Docteur Olivier Kalombo, environ deux cent mille patients ont accès aux anti rétroviraux (ARV), à vie en RDC. Dr Kalombo souligne aussi que ces avancées majeures dans la lutte contre le VIH ont été réalisées grâce à la mobilisation d’un budget de cent milliards de dollars sur une période de 24 ans d’activités.
Pour le directeur du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNLS), docteur Aimé Mboyo, l’apport américain dans le secteur de la santé en RDC est bénéfique, non seulement, pour le ministère mais surtout pour la population congolaise. Un vaccin contre le Monkeypox Le directeur du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) en RDC, Dr Joëlle Kabamba, a indiqué au cours de cet échange avec les médias, qu’un vaccin permettant d’endiguer le Monkeypox, ou la variole du singe est en cours d’expérimentation.
Ce résultat majeur a été possible grâce au travail que fait son agence au côté du gouvernement congolais, a-t-elle ajouté. L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a révélé, pour sa part, qu’elle disponibilise un budget d’environ deux cent quarante millions de dollars chaque année pour le secteur de la santé, soit plus de soixante-dix pourcents de l’ensemble de son budget.
Le directeur de la planification familiale et santé de reproduction à l’USAID a soutenu que son agence souhaite de plus en plus travailler avec les organisations locales et contribuer au nouveau programme du gouvernement de la RDC axé sur la gratuité de la maternité et des soins médicaux de base.
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