Trois grandes commissions ont été créées pour ce dialogue national : politique, économique, sociale. À l’intérieur, 12 sous-commissions en tout, et les 600 panélistes répartis dans ces groupes. Cette prise d’activité, après son ouverture solennelle, intervient alors que de nouvelles polémiques sont apparues ces derniers jours, puisque beaucoup de gens voulaient s’inscrire dans les groupes chargés des questions politiques.
Au final, le ministère de la Réforme des institutions, qui l’organise, a dû rééquilibrer les groupes : tout le monde ne se retrouve pas forcément dans la sous-commission de son choix, ce qui a fait grincer des dents. « C’est un dialogue national, pas politique. Les partis sont qualifiés pour discuter de tous les sujets, notamment économiques et sociaux.
Et sur les questions institutionnelles, tous les citoyens ont le droit de participer au débat », a rétorqué un membre du bureau du dialogue. À lire aussiDialogue national au Gabon: «Une opportunité sans précédent depuis la Conférence nationale de 1990» Les 600 commissaires vont pouvoir déposer des remarques par écrit, pour éviter une cacophonie.
Cela notamment s’ils veulent modifier le règlement intérieur, les termes de référence ou la méthodologie de travail… Des éléments cruciaux qui vont guider les débats jusqu’à la fin du mois. La journée va permettre aussi l’examen de la grande consultation organisée auprès des Gabonais jusqu’en février : 38 000 contributions avaient été recueillies.
Elles seront examinées, puis à terme, un diagnostic de la situation du pays doit être posé. Le tout avant de proposer des solutions de réformes et des résolutions : on attend qu’elles soient finalement traduites en textes de loi par le président Brice Oligui Nguema.
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