Des médias, sites internet et pages de réseaux sociaux ont multiplié les accusations de collusion entre la Minusca et les groupes rebelles actifs dans les régions périphériques du pays. Ces derniers temps, ce sont les contingents marocains déployés dans le sud-est du pays qui ont été visés, au moment même où les hommes de Wagner s’y installent pour la première fois.
« Désinformation » S’il ne veut évoquer leur origine, Vladimir Monteiro, le porte-parole de la Minusca, dénonce ces attaques, certaines régulières, d’autres conjoncturelles, alors même que les « casques bleus » progressent dans leur mission de maintien de la paix et de protection des populations : « Dans la vie de la Minusca, il y a pratiquement deux moments où l’enregistre des attaques.
De la désinformation essentiellement. D’abord, lors de la présentation des rapports du secrétaire général des Nations unies sur la situation – c’est-à-dire en février, en juin et en octobre dernier – et puis lors du renouvellement du mandat, souvent à la mi-novembre. » « Résultats probants » « Et puis, dit encore Vladimir Monteiro, il y a l’autre partie, et ça peut survenir n’importe quand, comme en ce moment, ces attaques surviennent alors que la Minusca, en terme de protection des populations, atteint des résultats probants, en appui aux autorités centrafricaines.
Ça s’est passé à Amda Fok récemment, où nous avons établi une base temporaire pour protéger les populations des infiltrations d’éléments armés du Soudan. Et, également récemment, la Minusca vient de décider de renforcer ses positions avec des “casques bleus” supplémentaires à Obo, parce que dans cette zone – Obo, Mboki et Zémio – il y a une certaine instabilité. »
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