Les Nations Unies ont célébré, lundi 25 mars, la journée internationale de solidarité avec les membres du personnel de l’organisation détenus ou portés disparus dans le monde. Le porte-parole de la MONSUCO à Beni, Jean Tobi Okala a révélé à cette occasion que cent quarante-deux membres du personnel des Nations unies ont été détenus depuis 2021.
Parmi ces derniers quinze l’ont été en 2022 et vingt-deux sont encore en détention aujourd’hui, a précisé Jean Tobi Okala, avant de souligner le caractère périlleux du travail des soldats de la paix : « Vous savez que nous exerçons notre métier de casques bleus dans des situations parfois extrêmement dangereuses. Vous avez certains champs de guerre tels que l’Afghanistan, Chypre, le Liban, l’Irak, Haïti, etc…Et ici à l’est de la RDC ce n’est pas facile non plus ».
La Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, poursuit le porte-parole de la MONUSCO à Beni, rappelle le danger auquel le personnel de l’ONU est exposé alors qu’il s’acquitte de sa mission de promotion des idéaux inscrits dans la charte des Nations unies et en particulier pour le personnel recruté localement : « Les membres du personnel recrutés sur le plan national sont souvent les plus exposés, et des menaces inacceptables pèsent sur leur sûreté et leur sécurité.
Nous demeurons donc saisis de chacune de ces affaires et exigeons la libération immédiate de nos collègues ». Pour lui, cette journée, qui n’est pas très connue, est une occasion importante pour exiger justice et sécurité pour le personnel de l’ONU, ancien et actuel, qui travaillent pour le développement durable de l’humanité.
Depuis la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945, “plusieurs milliers de femmes et d’hommes œuvrant avec professionnalisme, courage et dévouement ont perdu la vie à son service”, a conclut Jean Tobi Okala.
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