Féfé pour les intimes, aussi doué avec une basse, avec sa voix comme sa batterie. Venu en France dans les bagages d’un papa diplomate, mais obligé de faire ses preuves pour devenir musicien comme il le racontait sur notre antenne en 2020.
« On dormait sur les bancs publics et on prenait nos douches dans les bains publics. On jouait pour des clopinettes pour se faire voir. » Avec son frère Armand, Félix Sabal-Lecco va faire la rencontre qui va tout changer. « Les grosses tournées ont commencé avec Manu Dibango. Donc voilà pourquoi c’est un monsieur à qui je dois énormément. »
Manu Dibango ouvre une porte, le batteur enchaine : tournées mondiales avec Peter Gabriel, enregistrements avec les plus grands – Youssou N’Dour, Jonas Hellborg, le saxophoniste Jowee Omicil et le pianiste Cheick Tidiane Seck.
« Félix avait beaucoup de profondeur dans le jeu, beaucoup d’humilité », affirme ce dernier joint par RFI. Discret, mais dans ses trésors, Félix Sabal-Lecco laisse néanmoins en héritage des enregistrements de chansons françaises qu’il aimait tant. « Un batteur qui devient compositeur, c’est une sorte de psychanalyse », déclarait le musicien.
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