Lubumbashi : la société civile alerte sur des cas de cambriolage doublé de viol collectif
La société civile de Lubumbashi (Haut-Katanga) a alerté, jeudi 29 février, sur des cas de viols collectifs perpétrés lors des cambriolages dans cette ville. Elle demande à la police d’être pro-active dans ses interventions pour empêcher les malfrats de commettre ces actes dégradants. Selon cette structure citoyenne, le dernier cas s’est produit dans la nuit du 22 au 23 février derniers dans la commune de Rwashi.
Ce qui porte à neuf les cas de cambriolages doublés de viol en un mois dans la ville cuprifère, selon Bertin Tshoz, le responsable du groupe thématique gouvernance sécuritaire et paix au Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga. « Beaucoup des cas de cambriolages sont toujours couplés des viols collectifs. Ce mois nous avons enregistré neuf cas c’est trop.
Dans la commune de Lubumbashi au niveau du quartier Gécamines, la commune de la Rwashi, la commune de Kampemba nous avons aussi la commune Annexe quartier Kalebuka. Nous dénonçons cela parce que nous ne pouvons pas accepter que, ces choses-là reviennent dans notre société, ça des impacts négatifs sur la vie de nos familles ainsi que sur la vie des victimes », a-t-il déclaré.
Bertin Tshoz déplore également l’attitude mercantile des acteurs judiciaires qui décourage les victimes à déclarer les préjudices qu’elles ont subis : « A chaque instant que nous demandons aux victimes ou aux familles des victimes de porter plainte contre l’inconnu, parce que souvent ces gens s’échappent. Ils nous disent ceci : quand les gens viennent dans la maison ils prennent tout ce que vous avez comme l’argent et après lorsque vous allez auprès des instances judiciaires on commence encore à vous demander de l’argent, ça décourage ».
La société civile de Lubumbashi demande à la police d’être pro-active dans ses interventions pour empêcher les malfrats de commettre ces actes dégradants. « Du côté de la police, nous avons vu que le niveau des réactions devient trop timide. Les temps de secours doivent être raccourcis pour que ces gens-là n’aient pas le temps de faire des bêtises », a recommandé le responsable du groupe thématique gouvernance sécuritaire et paix au Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.
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