L’UNPC/Grand Bandundu condamne la détention « illégale » du journaliste Blaise Mabala
L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), section Grand Bandundu, a condamné, samedi 10 février, la détention, qu’elle qualifie d’illégale, à la prison centrale de Makala à Kinshasa, du Journaliste Blaise Mabala Mufu, de la radio « Même morale FM », émettant dans la ville d’Inongo, (Mai-Ndombe).
Cela fait exactement 16 jours depuis que ce dernier est en détention, mais il n’a pas toujours été présenté devant le juge. La corporation des journalistes dénonce aussi « les conditions inhumaines » de son transfèrement d’Inongo à Kinshasa, avec menottes aux poignets dans un canon rapide sur le lac Maï-Ndombe. Le Journaliste Blaise Mabala a été transféré au parquet près la Cour de cassation sur plainte de la Gouverneure de Maï-Ndombe, Rita Bola.
Celle-ci l’accuse de diffamation. C’était lors d’une émission sur les antennes de la Radio « Même morale FM » dont le vice-gouverneur Jack’s Mbombaka, propriétaire de ladite radio, était l’invité. Dans une déclaration faite, samedi, l’UNPC dit inacceptable que l’auteur principal des faits mis à la charge du journaliste Blaise Mabala reste en liberté pendant que celui-ci croupit en prison.
« Le journaliste Blaise Mabala est en détention à la prison centrale de Makala depuis le 24 janvier dernier alors que son juge naturel est resté à Inongo. Selon les sources concordantes, le dossier de Blaise Mabala était pendant devant le tribunal de grande instance d’Inongo. Il a été envoyé en communication à la Cour de cassation afin de permettre au juge de les entendre avec un des accusés qui est le vice-gouverneur de Maï -Ndombe pour des allégations tenues contre son titulaire sur les antennes de la radio précitée », peut-on lire dans leur document.
Les journalistes du grand Bandundu ont exigé la libération immédiate de leur confrère : « A ce jour, tel est notre regret, de constater que le vice-gouverneur accusé par son titulaire devant la Cour de cassation, circule en homme libre sur les rues de Kinshasa. Ces actes présagent un plan machiavélique et un coup monté tendant à nuire la vie du journaliste. De ce fait, nous exigeons la libération sans condition du journaliste Blaise Mbala Mufu et son retour à Inongo afin de retrouver sa famille et poursuivre son travail ».
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