| Couverture en direct
Nouvelles frappes américaines au Yémen Les forces américaines ont confirmé avoir frappé et détruit, très tôt mardi matin, quatre missiles balistiques antinavires prêts à être lancés depuis les zones du Yémen contrôlées par les Houthis.
Quelques heures plus tard, des militants houthis soutenus par l’Iran ont lancé un missile balistique antinavire depuis les zones du Yémen contrôlées par les Houthis, en direction des voies de navigation internationales dans le sud de la mer Rouge. Le M/V Zografia, un vraquier battant pavillon maltais, a été touché par un missile balistique lancé par des militants houthis.
Aucun blessé n’a été signalé et le navire a indiqué qu’il était en état de naviguer et qu’il poursuivait sa traversée. Une source au sein du ministère grec de la Marine a indiqué que le navire naviguait depuis le Vietnam vers Israël avec 24 membres d’équipage à bord, et qu’aucun n’était grec. Il [le Zogafria] a subi des dégâts limités en raison du choc , a ajouté la même source, affirmant que l’attaque avait eu lieu à environ 120 kilomètres au nord-ouest du Yémen.
Un responsable américain a indiqué sous le couvert de l’anonymat que les quatre missiles balistiques visés par la frappe américaine représentaient une menace imminente pour les navires marchands et militaires. Les États-Unis cherchent à créer les conditions de désescalade dans la région, a assuré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, lors du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Nous ne cherchons pas un conflit régional, loin de là.
Or, selon le premier ministre du Qatar, les frappes menées par les États-Unis n’empêcheront pas les Houthis d’attaquer les navires en mer Rouge, et le seul moyen efficace de dissuader la milice yéménite est de mettre fin à la guerre à Gaza. La guerre est le vrai problème qui enflamme les tensions au Moyen-Orient, a déclaré le sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, lors du Forum économique mondial.
Le premier ministre jordanien, Bicher Al-Khasawneh, a quant à lui estimé à Davos que si l’agression sur Gaza ne s’était pas poursuivie […] nous n’aurions [pas] vu cette escalade, dénonçant que les frappes britanniques et américaines sur le Yémen aient eu lieu sans passer par l’ ONU.
Commandement central des États-Unis (sur X) et Agence France-Presse
Soyez le premier à commenter