CAN 2024
Dans un stade plein à craquer et une ambiance électrique, après une cérémonie d’ouverture sans accroc mettant à l’honneur l’hospitalité ivoirienne ainsi que les 23 autres équipes de la compétition, il ne manquait avant le coup d’envoi qu’une chose pour que la fête soit complète : une victoire des Éléphants.
Le calendrier des matchs de la CAN 2024 Sous les yeux de tout le gratin du football africain, le président de la CAF Patrice Motsepe et de nombreuses anciennes gloires du continent en tête, mais aussi mondial puisque le président de la Fifa, Gianni Infantino, a fait le déplacement, les Ivoiriens ont rempli le contrat. Fofana allume la première mèche Soutenus par tout un pays qui n’espère rien de moins qu’un troisième titre continental à domicile, les hommes de Jean-Louis Gasset savaient qu’ils n’avaient pas le droit à l’erreur. Les Ivoiriens ont donc été bien inspirés en choisissant de se faciliter la tâche dès la quatrième minute de jeu.
C’est le milieu de terrain Séko Fofana qui a allumé la première mèche, décochant une frappe enroulée du pied droit à l’entrée de la surface de réparation bissau-guinéenne après une erreur de relance de la défense. Cette ouverture du score précoce aurait pu laisser présager un score plus lourd à la fin de la première période, mais alors qu’ils gardaient le contrôle du ballon, les Ivoiriens se sont laissés entraîner sur un faux rythme par des Djurtus pourtant relativement inoffensifs et toujours en quête de leur première victoire dans une CAN pour leur quatrième participation consécutive à la compétition.
Seule une nouvelle frappe de Séko Fofana, cette fois propulsée sur la barre transversale du gardien de but bissau-guinéen Ouparine Djoco, aurait pu venir alourdir le score avant la pause. Soirée tranquille pour le gardien ivoirien Au retour des vestiaires, les Éléphants vont finalement une nouvelle fois trouver la faille à la 57e minute de jeu. Après un débordement côté gauche, le centre de Jonathan Bamba trouve Jean-Philippe Krasso qui résiste à la pression des défenseurs bissau-guinéens pour envoyer le ballon dans les filets d’un tir en pivot du pied gauche.
Excepté une frappe de l’attaquant bissau-guinéen Franculino repoussée par le gardien ivoirien Yahia Fofana qui a décidément passé une soirée bien tranquille, les Éléphants ne seront jamais réellement inquiétés jusqu’à la fin du match. Solides et bien organisés, les Éléphants n’ont pas tremblé, mais difficile de tirer des conclusions dès ce smedi face à une équipe considérée comme la plus faible du groupe A. Le vrai test arrivera jeudi 18 janvier face au Nigeria, un adversaire qui devrait se montrer d’une qualité nettement supérieure.
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