Embrassades et poignées de main.
Le président Kaïs Saïed s’est immédiatement rendu au chevet des blessés fraîchement arrivés à Tunis dans un avion militaire. « On ne peut pas se contenter d’organiser des manifestations, agiter des slogans ou des drapeaux palestiniens. Il fallait que l’on fasse quelque chose. C’est notre devoir », a déclaré le chef de l’État.
Brûlures, fractures ou encore traumatismes, le planning de l’hôpital militaire à Tunis a été aménagé pour soigner en priorité les patients gazaouis. « J’espère que vous sortirez d’ici en bonne santé et que vous retournerez dans Gaza libérée, confie le président tunisien à un patient. Toute la Palestine sera libérée si Dieu le veut.
La Tunisie vous est toujours ouverte. Ici, il y a un peuple qui vous porte dans son cœur. » Alors que les grandes capitales arabes restent très mesurées dans leur dénonciation des bombardements israéliens à Gaza, ce Palestinien fraîchement arrivé à Tunis a tenu à remercier Kaïs Saïed pour son soutien : « Je suis ravi de vous rencontrer. Vous êtes de ceux que j’aime écouter. J’aime écouter les discours dans lesquels vous défendez la Palestine. »
De nouveaux patients palestiniens sont attendus cette semaine à Tunis. Une opération symbolique qui permet au président tunisien – de plus en plus critiqué pour ses méthodes autoritaires – de redorer son image à l’échelle régionale comme à l’intérieur de son propre pays.
Soyez le premier à commenter