Kaziba : Des leaders communautaires de la chefferie de kaziba viennent de clôturer une formation sur le projet rapport Mapping par la Fondation Panzi.

Les leaders communautaires Issus de différentes couches de la population , viennent de clôturer formation sur le projet rapport Mapping dans la chefferie de kaziba ce vendredi 24 février 2023 .


Tenue dans la salle des réunions de la chefferie de kaziba, cette formation a été ouverte par le secrétaire administratif de la chefferie de kaziba,Mr Chibine Bwimanine Jean Bosco .


Cette formation de deux jours avait comme objectif d’Informer les participants sur le contenu de la résolution 2467 du Conseil des Nations Unies et les objectifs du rapport mapping, susciter des discussions et échange sur un mapping local et un mécanisme extra judiciaire des jalons de la justice transitionnelle, créér ou redynamiser les réseaux communautaires pour la protection existant pour le monitoring des violences basées sur le genre, l’arbitrage et la vulgarisation de ces outils par rapport aux actions de prévention des violences à mener .


Pour Emery Habamungu Mutunzi coordinateur du programme Badilika de la Fondation Panzi, formateur du jour,ce programme couvre entre 1993 et 2003 , ce rapport inventorie 617 crimes qualifiés comme crime de guerres et crime contre l’humanité et certains comme crime de génocide . Il a insisté sur un mapping local car le Mapping des nations unies est limité jusqu’en 2003 car , après cette année,il y a eu d’autres massacres et des crimes commis dans des communautés et qui n’ont pas été inventoriés . La population doit réfléchir sur ces différents crimes pour une justice transitionnelle.
Cette population doit s’approprier toutes les questions liées à ce crime pour non la répétition et que la justice s’en occupe de ceux qui ont commis ce crime.


Emery Habamungu insiste sur le fait que,le rapport Mapping ne vise pas une personne, c’est un document si une fois ses recommandations sont mises en application, il est pédagogique . Si la justice transitionnelle est mise en place , les auteurs seront mis entre les mains de la justice et la réparation s’en suivra,soit individuelle ou collective selon l’avis de la population.

Les participants se sont regroupés en réseau pour que même ceux qui n’ont pas été là comprennent ce que c’est Mapping et que même les politiques puissent changer leur façon de faire, notamment les lois qui bénéficient à la population.
Les participants se sont engagés dans la recherche de la vérité et accompagner le plaidoyer de la mise en place d’un Tribunal Pénal International pour la RDC afin de mettre fin à la tragédie occasionnée par les Violences.


Ajoutons que la motivation de cette activité est la recherche de la paix dans la justice, lutte contre l’impunité et profiter la paix à toute la communauté.


Plusieurs leaders communautaires ont pris part à cette formation deux jours notamment les confessions religieuses,les acteurs de la société civile, les étudiants , leaders communautaires.

Deograce CHOMBO NAMIKERE

Deograce Chombo Namikere
A propos Deograce Chombo Namikere 167 Articles
Né kaziba dans le groupement de Kashozi le 30 septembre 1999. Fils de Mastaki Namikere et de Benitha Nguduka, enseignante de son état. Son père est fils de Namikere fils de Naciburu et sa mère de la famille Nalurhanda fille de Nguduka. Il a effectué les études primaires à l'Ep 2 Kaziba depuis 2011 et diplômé d'état en pédagogie générale à l'institut Kashozi depuis 2018. Gradué au département de lettres, en français et langues africaines à l'Institut Supérieur Pédagogique de kaziba depuis 2020, Deograce Chombo Namikere est journaliste à la radio Umoja Kaziba depuis 2018, rédacteur de kazibaonline.com, correspondant rural du journal le souverain libre à Bukavu, de la radio star Bukavu. Il est célibataire et enseignant de français à l'Edap ISP kaziba et à l'institut Kashozi . Il joue aussi les fonctions de secrétaire du conseil local de la jeunesse de kaziba et président de l'Union des Jeunes Congolais pour le Changement. Deograce Chombo a une formation en journalisme à l' Internews, à Rateco, dans la lutte contre les intoxes et dans plusieurs domaines sociaux.

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