Former à la théologie est une exigence de la foi chrétienne. Quelle que soit sa forme, une formation théologique peut et veut répondre aux requêtes de la vie concrète. Elle doit insérer le fait qu’il n’y a de théologie que située.
Comprise comme une démarche rationnelle et systématique sur la foi chrétienne, la théologie doit articuler la dimension rationnelle de la foi avec d’autres aspects qui doivent être réfléchis et unifiés pour préserver et encourager l’expérience croyante des bénéficiaires de la formation.
Cette hypothèse de travail est amorcée par l’auteur en six parties. La première analyse le contexte congolais et décrit brièvement les différentes phases de l’évangélisation, jusqu’à la situation actuelle caractérisée par l’absence d’un État de droit.
Il ressort de cette analyse que l’évangélisation doit aujourd’hui répondre aux exigences contextuelles de la République démocratique du Congo. La deuxième partie étudie les sources et les enseignements du Magistère romain et de l’épiscopat congolais quant à la formation théologique.
Elle montre qu’on se forme à la théologie en acceptant le patrimoine théologique de l’Église. Cela exige qu’on préserve la continuité de l’approfondissement du message chrétien, selon les époques et les situations nouvelles.
Ce message est enraciné en Jésus-Christ, le Révélateur de l’initiative d’un Dieu qui veut associer l’homme à la vie qu’il possède en plénitude. La troisième partie est consacrée à l’analyse des filières de formation théologique en RDC.
Elle a pu décélérer les avancées significatives et elle a épinglé quelques défis majeurs. Si les résultats des recherches sur les questions africaines sont importants, ils n’ont pas toujours eu d’incidence sur l’enseignement théologique.
Les trois dernières parties approfondissent les défis théologiques et méthodologiques.
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