Une petite fille de trois ans « est décédée sur-le-champ et un autre (un garçon de 11 ans) est mort des suites de ses blessures ce mardi », a-t-il ajouté, indiquant que six autres personnes ont été blessées.
Mardi, une équipe d’experts militaires congolais s’est rendue sur le lieu du drame « afin de déterminer la nature de l’engin qui a explosé », a déclaré à l’AFP le lieutenant Marc Elongo, porte-parole de l’armée dans le territoire d’Uvira, dont dépend le groupement de Kanunambo, dans la plaine de Ruzizi.
Cette plaine de la Ruzizi est une zone écumée par des groupes armés locaux et étrangers, non loin de la frontière avec le Burundi. Des opérations militaires s’y déroulent.
« L’opération de déminage et de destruction des restes d’engins et explosifs de guerre se poursuit dans la plaine de Ruzizi », a expliqué Élie Vagheni, responsable du Service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) dans le Sud-Kivu, interrogé par l’AFP.
« Nous sensibilisons aussi (les habitants) sur le comportement à adopter face à ces engins non explosés présents dans leur milieu », a-t-il dit.
En 2019, l’UNMAS avait identifié quatre obus de mortier, dans cette région, « des marquages ont été placés par nos équipes en attendant une prochaine étape: les faire détruire par nos experts », a dit M. Vagheni.
Le danger est que « ces engins non explosés se présentent sous formes d’ananas, choux, tomates, oranges qui peuvent tromper la vigilance, pas seulement des enfants mais aussi des adultes qui peuvent le confondre avec un jouet », a ajouté de son côté Mick Mutiki, un expert congolais en gouvernance sécuritaire.
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