Les prévenus, parmi lesquels figurent 28 membres des forces de sécurité (militaires et policiers), sont poursuivis pour « assassinat, détention illégale d’armes à feu et de munitions, association de malfaiteurs, extorsion, mouvement insurrectionnel, incendies volontaires », selon l’acte d’accusation.
Ils sont jugés depuis mardi en audience publique par le tribunal militaire de garnison de Bandundu-ville, dans la province de Kwilu, a précisé à l’AFP Me Prosper Gata, avocat de trois parties civiles. Détenus à la prison du cinquantenaire de Bandundu-ville, ils nient les faits qui leur sont reprochés, a-t-il ajouté.
La prochaine audience est prévue le 20 décembre.
Des violences ont démarré en juin dans le Mai-Ndombe autour d’un conflit foncier et se sont étendues, notamment à la province voisine du Kwilu, où des attaques de villages ont fait des dizaines de morts.
En octobre, le gouvernement avait avancé un bilan de « plus de 180 morts ».
Les attaques meurtrières se sont poursuivies depuis, jusqu’à se rapprocher de la capitale Kinshasa. Mais un bilan officiel de ces dernières attaques n’a pas encore été publié.
L’ONU a chiffré à plusieurs dizaines de milliers le nombre de déplacés, chassés de leurs villages par ces affrontements entre les Teke, qui se considèrent comme originaires et propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d’environ 200 kilomètres, et les Yaka, venus s’installer après eux.
Certains déplacés ont traversé le fleuve et rejoint le Congo-Brazzaville voisin, selon des sources humanitaires.
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