Publié le jeu, 23/06/2022 – 05:18 | Modifié le jeu, 23/06/2022 – 05:38
Une vue de la salle lors de la rencontre de partage d’expériences entre les femmes leaders et Bintou Keira, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC. Kinshasa, le 22 mars 2022.
Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani
Les femmes devaient prendre conscience et s’impliquer dans la recherche de la paix en République démocratique du Congo (RDC). Marie-Claude Nkulu Mbayo, membre du Mécanisme de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, a lancé cet appel mercredi 22 juin
« La femme n’a pas assez de place dans les structures de recherche de paix en République Démocratique du Congo », a-t-elle déploré mercredi 22 juin, lors d’une session d’échange pour le développement des stratégies pour une meilleure participation des femmes congolaises aux processus de paix en RDC.
« Que la femme prenne conscience du fait que son apport est très important dans tous les processus de recherche de paix et que la recherche de la paix n’est pas seulement fonction des ONG de manière stricte, n’est pas seulement fonction des institutions de l’armée et la police. Toute personne est censée apporter son concours pour que la paix soit recouvrée dans notre pays », a-t-elle déclaré.
La session d’échange organisée à Kinshasa s’inscrit dans le cadre du mandat de la MONUSCO, pour la promotion de la participation et du leadership des femmes dans la recherche et la consolidation de la paix.
Elle a été organisée par la Mission onusienne en partenariat avec l’ONU Femmes et d’autres partenaires.
A cette occasion, différents participants ont soutenu que la participation de la femme est importante pour retrouver la paix dans le pays.
« La représentativité des femmes dans des structures de recherche de paix n’est pas suffisante. Il est encore du chemin à faire mais qu’est-ce qu’il faut faire ? C’est à nous de sensibiliser. Voilà le pourquoi de cette journée de sensibilisation », a poursuivi Marie-Claude Nkulu.
Elle appelle la presse, à soutenir cette activité de sensibilisation pour atteindre, au-delà des frontières, d’autres femmes.
« Elles doivent comprendre qu’elles sont considérées. Nous avons besoin de leurs paroles, de leur implication pour sensibiliser quiconque à laisser les armes pour s’inscrire dans le processus de DDRC-S afin que nous développions notre pays », a poursuivi Mme Nkulu.
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